Un peu dʼhistoire…
Partant du constat que les salles de hockey affichaient complet alors que les salles de théâtre se vidaient petit à petit, le Québécois Robert Gravel, lors d’une soirée entre amis, se mit à imaginer un jeu théâtral.
À la fin de la soirée, le principe d’un nouveau jeu était posé : on verrait s’affronter deux équipes d’improvisateurs et les règles seraient calquées sur celles du hockey. Cette idée aurait pu rester lettre morte si, le lendemain, Yvon Leduc n’avait rappelé Robert Gravel pour le persuader de mettre son idée à exécution.
C’est ainsi que le 21 octobre 1977, à la maison Beaujeu, après avoir réussi à convaincre douze comédiens de se lancer dans l’aventure, Gravel et Leduc organisèrent le premier match d’improvisation.
Aujourd’hui, la pratique de l’improvisation s’est développée dans près d’une quinzaine de pays et est devenue une des formes les plus nobles du théâtre populaire, renouant avec la tradition de la joute poétique et théâtrale.
Principe…
Dans une « patinoire » sans glace, deux équipes, composées de six joueurs et d’un coach chacune, s’affrontent sur des thèmes très divers, tirés d’une urne par un arbitre, de blanc et noir vêtu. L’arbitre, véritable chef d’orchestre de la rencontre, est en mesure de siffler des fautes.
Le public, quant à lui, n’est en rien passif. Il a le pouvoir de voter à l’aide d’un carton bicolore correspondant à la couleur des maillots de l’équipe et de faire savoir laquelle des deux équipes a produit la meilleure prestation. Il peut également exprimer son mécontentement à tout moment en jetant dans la patinoire un chausson qui lui aura été remis à l’entrée !
La partie se déroule en deux manches de 45 minutes, entrecoupées d’une pause de 10 minutes. Les musiciens, en accord parfait avec le rythme des matchs, se chargent de « chauffer » le public pendant les temps morts.
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