Vingt ans de tournée en Touraine…!!!! Vingt ans de rencontres, de découvertes… Vingt ans de montage et de démontage… Vingt ans de grands bonheurs et de petites galères… De petits bonheurs et de grandes galères… Vingt ans de petites routes et de grands axes, De cantines et de pt’tits restos, Vingt ans de ciel de Touraine… De soleil et de pluie, de canicules et d’orages… Vingt ans pour rencontrer un public, Pour forger un réseau de villes et de villages, De places et de châteaux, D’amis et de lieux que l’on retrouve , De nouveaux sites que l’on explore, Vingt ans pour dire et jouer Molière, Courteline, Musset, Labiche, Shakespeare, Sophocle et Marivaux, Jules Supervielle et Marcel Achard, Gilbert Gilet et Jules Verne, Corneille et Victor Hugo, et … Feydeau…. En 1995, nous donnions 15 représentations de «Dom Juan», dans sept lieux différents pour 1800 spectateurs. En 2013, «Jules Verne, Dessus-Dessous» a été joué 35 fois, dans 29 communes pour 4300 spectateurs… Vingt années de tournée pour installer ce rendez-vous estival itinérant, devant un public tout à la fois fidèle et renouvelé, dans des décors à chaque fois réinventés. Vingt années aussi pour découvrir et développer l’esprit de troupe, pour vivre ensemble jour après jour, travailler, répéter, jouer tout au long de la tournée,… Avec des comédiens qui pour certains sont là depuis le début, qui sont partis et revenus, qui viennent de rejoindre le groupe ou qui accrochent les tournées sur leur chapeau de soleil, comme des étoiles sur un maillot… Alors pour notre vingtième «tournée» , il nous fallait choisir un auteur de troupe, un auteur qui donne la part belle aux comédiens, qui leur offre le loisir de chercher, de trouver, de se confronter à des personnages incroyables, des situations improbables, des répliques impossibles. Georges Feydeau a écrit du théâtre, a écrit pour le théâtre, précisant les lieux, les entrées, les sorties, les regards. Il a inventé des histoires, embarqué des êtres humains dans sa folie, dans sa logique, dans sa déraison. Georges Feydeau a créé des situations qui permettent aux personnages d’entrer dans des lieux, des salons, des maisons, des hôtels, et il s’est obstiné consciencieusement à en fermer toutes les issues, à en empêcher toute sortie. Dans ses vaudevilles, les portes claquent dans le dos des personnages et les enferment. Et il les regarde se cogner aux portes fermées, aux fenêtres condamnées, puis se cogner aux murs et aux cloisons, jusqu’à voir des fantômes surgir des parois. Dans «Hôtel du Libre Echange» il y a tout cela, l’enfermement et la folie, la logique et la démesure, et mêmes les fantômes. Dans beaucoup de ses pièces, Feydeau s’est amusé avec la grande bourgeoisie de la fin du XIXe siècle, leur mettant la puce à l’oreille ou un fil à la patte. Dans «L’Hôtel du Libre Echange», il met en scène des personnages qui pourraient être nos contemporains, qui travaillent pour vivre, ont des petits soucis et de grands espoirs. Si cette pièce a traversé les années, c’est qu’elle décrit une société qui n’a pas disparu en sautant les siècles. Et seul le rire, aujourd’hui comme hier, peut les sauver, nous sauver, des pièges que nous tend Feydeau…
Marie Mathilde Amblat Sarah Zertiha Nathalie Alibert Antoine Miglioretti Julien Gachot Sylvain Galène Cédric Le Stunff/ en alternance avec Jean Louis Dumont Guillaume Knoll Eric Lachery
Facebook
Liens
Archives
- novembre 2024
- août 2024
- juin 2024
- avril 2024
- mars 2024
- février 2024
- janvier 2024
- août 2023
- mai 2023
- avril 2023
- mars 2023
- juillet 2022
- juin 2022
- janvier 2022
- juillet 2021
- juin 2021
- juin 2020
- mai 2019
- juillet 2018
- juin 2018
- mai 2018
- juin 2017
- juillet 2016
- juin 2016
- avril 2016
- décembre 2015
- novembre 2015
- octobre 2015
- septembre 2015
- juillet 2015
- juin 2015
- décembre 2014
- octobre 2014
- mars 2014
- janvier 2014
- juin 2013
- avril 2013
- juillet 2012
- juin 2012
- août 2011
- juillet 2011
- mai 2011